Wednesday, July 1, 2020

40: O Canada

Full history of “O Canada”

Some think of Calixa Lavallée as an obscure music teacher who improvised a patriotic song in a moment of inspiration, but the truth is quite different. Known as “Canada’s national musician”, Calixa Lavallée was asked to compose the music for a poem written by Adolphe-Basile Routhier. The song was to be performed in honour of the Congrès national des Canadiens-Français (National Congress of French Canadian), on June 24, 1880, at the same time as the Saint-Jean-Baptiste Day celebrations. Government officials had first thought of holding a competition for a national hymn, but by January the committee in charge decided there was not enough time. So the Lieutenant-Governor of Quebec, the Honourable Théodore Robitaille, commissioned Judge Routhier to write a hymn and Lavallée to compose the music. Lavallée made a number of drafts before the song we know today was greeted with enthusiasm by his musical friends. It is said that in his excitement, Lavallée rushed to show his music to the Lieutenant‑Governor without even stopping to sign the manuscript. The first performance took place on June 24, 1880, at a banquet in the Pavillon des Patineurs, in the City of Québec. It was a highlight in the “Mosaïque sur des airs populaires canadiens ” arranged by a prominent composer and bandmaster, Joseph Vézina. Although this first rendition of “O Canada” – with Routhier's French words – was well received, it does not seem to have made a lasting impression. Arthur Lavigne, a Quebec musician and music dealer, published it without copyright but there was no rush to reprint. Lavallée’s obituary in 1891 does not mention it among his accomplishments, nor does a biography of Judge Routhier published in 1898. English Canada probably first heard “O Canada” when schoolchildren sang it for the Duke and Duchess of Cornwall (later King George V and Queen Mary) when they toured Canada in 1901. Five years later, the Toronto company Whaley and Royce published the music with the French text and a translation into English by Dr. Thomas Bedford Richardson. Around this time, the Mendelssohn Choir used Richardson’s lyrics in one of their performances, and Judge Routhier and the French press complimented the author. In 1908, Collier’s Weekly magazine held a competition to write new English lyrics for “O Canada”. The competition was won by Mercy E. Powell McCulloch, but her version never took. Since then, many English versions have been written for “O Canada”. The poet Wilfred Campbell wrote one, as did Augustus Bridle, a Toronto critic. Some were written for the 1908 Tercentenary of the City of Québec. A version written by Ewing Buchan became the most popular patriotic song on the West Coast. The most popular version was written in 1908 by Robert Stanley Weir, a lawyer and Recorder of the City of Montréal. A slightly modified version of the 1908 poem was published in an official form for the Diamond Jubilee of Confederation in 1927 and gradually became the most widely accepted and performed version of this song in English speaking Canada. The French lyrics of 1880 remain unchanged. Following other minor changes, the first verse of Weir’s poem was proclaimed as Canada’s national anthem when Parliament passed the National Anthem Act, in 1980: On January 31, 2018, legislation was enacted to change “True patriot love in all thy sons command” to “True patriot love in all of us command,” ensuring gender parity.  No change was required to the French version.


Historique de l’« Ô Canada »

Certains voient en Calixa Lavallée un professeur de musique obscure ayant improvisé un chant patriotique lors d’un moment d’inspiration, mais la réalité est toute autre. Connu comme étant le « musicien national du Canada », on demande à Calixa Lavallée de composer la musique pour aller avec un poème écrit par Adolphe-Basile Routhier. La chanson devait être interprétée en l’honneur du Congrès national des Canadiens français le 24 juin 1880, en même temps que les célébrations entourant la Saint-Jean-Baptiste. Les représentants gouvernementaux veulent d’abord organiser un concours de composition pour trouver un hymne national, mais en janvier, le comité responsable décide que le temps est trop court. Par conséquent, le lieutenant-gouverneur du Québec, l’honorable Théodore Robitaille, demande au juge Routhier d’écrire un hymne et à Calixa Lavallée de composer sa musique. Calixa Lavallée écrit plusieurs ébauches avant que la chanson aujourd’hui connue ne soit accueillie avec enthousiasme par ses amis mélomanes. La légende veut que Calixa Lavallée, dans son excitation à aller montrer sa musique au lieutenant-gouverneur, ne se soit même pas arrêté pour signer le manuscrit. On a joué l’hymne pour la première fois le 24 juin 1880, lors d’un banquet au Pavillon des patineurs, à Québec. Il s’agissait de la pièce principale de « Mosaïque sur des airs populaires canadiens », dont Joseph Vézina, un éminent compositeur et directeur d’harmonie, a fait les arrangements. Même si la première interprétation de l’« Ô Canada » avec les paroles en français du juge Routhier a été bien reçue, elle ne semble pas avoir fait forte impression. Arthur Lavigne, musicien et marchand de musique québécois, le publia sans droits d’auteur puisque rien ne pressait de rééditer. L’article nécrologique de Calixa Lavallée n’en fait aucunement mention dans ses réalisations; même chose dans la biographie du juge Routhier publiée en 1898. Le Canada anglais a probablement entendu l’« Ô Canada » pour la première fois lorsque des écoliers l’ont chanté pour le duc et la duchesse de Cornwall (devenus le roi George V et la reine Marie) lors de leur tournée canadienne en 1901. Cinq ans plus tard, l’entreprise torontoise Whaley and Royce a procédé au lancement de la chanson avec les paroles françaises et d’une traduction anglaise du Dr Thomas Bedford Richardson. C’est à cette époque que le chœur Mendelssohn utilise les paroles de Richardson lors d’une prestation et que le juge Routhier et la presse francophone complimentent l’auteur. En 1908, le magazine Collier’s Weekly lance un concours pour trouver de nouvelles paroles à l’« Ô Canada ». Le vainqueur est Mercy E. Powell McCulloch, mais sa version ne sera jamais utilisée. Depuis, plusieurs versions anglaises de l’« Ô Canada » ont été écrites. Le poète Wilfred Campbell en a écrit une, de même que le critique torontois Augustus Bridle. Certaines versions ont été écrites pour souligner le tricentenaire de la ville de Québec. Une version d’Ewing Buchan est devenue la chanson patriotique la plus populaire de la côte Ouest. La version la plus populaire a été écrite en 1908 par Robert Stanley Weir, avocat nommé à la fonction de juge pour la ville de Montréal. Une version légèrement modifiée du poème écrit en 1908 a été publiée officiellement pour le jubilé de diamant de la Confédération en 1927. Celle-ci est peu à peu devenue la version la plus connue et la plus interprétée de cette chanson au Canada anglais. Les paroles en français écrites en 1880 demeurent inchangées. Après d’autres changements mineurs, le premier vers du poème de Robert Stanley Weir est proclamé hymne national du Canada lorsque la Loi sur l’hymne national est adoptée en 1980. Le 31 janvier 2018, un projet de loi a été adopté pour remplacer « true patriot love in all thy sons command », par « true patriot love in all of us command », afin d'assurer la parité entre les sexes. Aucun changement n’a été nécessaire à la version française.

https://www.canada.ca/en/canadian-heritage/services/anthems-canada/history-o-canada.html

https://www.canada.ca/fr/patrimoine-canadien/services/hymnes-canada/historique-o-canada.html

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