Du Legion.ca:
"Histoire du coquelicot"
Chaque année en novembre, le coquelicot jaillit par millions sur les cols à revers et boutonnières des Canadiens et des Canadiennes. La portée du coquelicot peut être retracée jusqu’aux guerres napoléoniennes au 19e siècle, soit quelque 110 années avant même que le Canada ne l’adopte. Les archives datant de cette époque nous laissent savoir la densité avec laquelle les coquelicots fleurissaient sur les tombes des soldats dans la région des Flandres, en France. Des champs dont on disait que la terre était stérile avant la guerre ont explosé avec des fleurs de couleur rouge sang après la fin des batailles. Suite aux immenses bombardements de la guerre, les sols calcaires sont devenus riches en chaux en raison des décombres, permettant ainsi au « popaver rhoeas » de se développer et de prospérer. À la fin de la guerre, la chaux fut rapidement absorbée et les coquelicots se sont mis de nouveau à disparaître. Le lieutenant-colonel John McCrae, de Guelph en Ontario, un médecin militaire canadien durant la Première Guerre mondiale, a été le premier à reconnaître le coquelicot au Canada et au sein du Commonwealth. En effet, en mai 1915, John McCrae est celui qui a griffonné sur un bout de papier le poème « In Flanders Fields » (« Les cimetières flamands ») le jour suivant le décès d’un ami et frère d’armes. Il était loin de se douter alors que ses 13 lignes deviendraient intronisées au panthéon des pensées les plus profondes et des cœurs de tous ceux et celles qui les liraient. Le poème de McCrae fut publié en décembre de la même année dans la revue Punch, laquelle publication, trois ans plus tard, devait servir d’inspiration à Moina Michael, une enseignante américaine. En effet, Moina Michael prit l’engagement personnel de toujours arborer le coquelicot en signe de Souvenir. Lors d’une visite aux États-Unis en 1920, une Française du nom de Mme Guérin eut vent de la pratique et, à son retour chez elle, décida de fabriquer et de vendre des coquelicots pour venir en aide aux enfants des régions de France dévastées par la guerre. Le 5 juillet 1921, l’Association des anciens combattants de la Grande Guerre (prédécesseur de la Légion) adopta officiellement le coquelicot comme symbole du Souvenir. Aujourd'hui, le coquelicot est porté chaque année pendant la période du Souvenir pour honorer ceux qui sont morts en service pour le Canada. La Légion encourage également le port du coquelicot pour les funérailles d'un vétéran et pour tout événement commémoratif en l'honneur des vétérans disparus. Il n'est pas inapproprié de porter un coquelicot en d'autres temps pour commémorer les vétérans tombés; c'est un choix individuel de le faire, pourvu que le coquelicot soit porté de manière appropriée. Et grâce aux millions de Canadiens et Canadiennes qui chaque année en novembre arborent le coquelicot de la Légion, la petite fleur rouge est toujours là… et le souvenir de ceux et celles qui sont tombés au combat demeurent toujours vivant dans nos cœurs.
Les cimetières flamandsSous les rouges coquelicots des cimetières flamands,
Qui parmi les rangées de croix bougent dans le vent,
Nous sommes enterrés. Et dans le bleu des cieux,
Les alouettes encore lancent leur cri courageux
Que plus personne n’entend sous le bruit des canons.
Qui parmi les rangées de croix bougent dans le vent,
Nous sommes enterrés. Et dans le bleu des cieux,
Les alouettes encore lancent leur cri courageux
Que plus personne n’entend sous le bruit des canons.
Nous sommes morts : il y a à peine quelques jours,
Nous connaissions les joies de la vie, de l’amour,
La fraicheur de l’aurore, les lueurs du ponant.
Maintenant nos corps sans vie reposent en sol flamand.
Nous connaissions les joies de la vie, de l’amour,
La fraicheur de l’aurore, les lueurs du ponant.
Maintenant nos corps sans vie reposent en sol flamand.
Nos mains inanimées vous tendent le flambeau :
C’est à vous, à présent, de le tenir bien haut,
De contre l’ennemi reprendre la querelle.
Si vous ne partagez des morts la foi rebelle,
Nos corps ne pourront pas dormir paisiblement
Sous les rouges coquelicots
des cimetières flamands.
C’est à vous, à présent, de le tenir bien haut,
De contre l’ennemi reprendre la querelle.
Si vous ne partagez des morts la foi rebelle,
Nos corps ne pourront pas dormir paisiblement
Sous les rouges coquelicots
des cimetières flamands.
~J.P. van Noppen
From Legion.ca:
"History of the Poppy"
Each November, Poppies bloom on the lapels and collars of millions of Canadians. The significance of the Poppy can be traced back to the Napoleonic Wars in the 19th century, over 110 years before being adopted in Canada. Records from that time indicate how thick Poppies grew over the graves of soldiers in the area of Flanders, France. Fields that had been barren before battle exploded with the blood-red flowers after the fighting ended. During the tremendous bombardments of the war, the chalk soils became rich in lime from rubble, allowing the “popaver rhoeas” to thrive. When the war ended, the lime was quickly absorbed and the Poppy began to disappear again. The person who first introduced the Poppy to Canada and the Commonwealth was Lieutenant-Colonel John McCrae of Guelph, Ontario, a Canadian Medical Officer during the First World War. John McCrae penned the Poem “In Flanders Fields” on a scrap of paper in May, 1915 on the day following the death of a fellow soldier. Little did he know then that those 13 lines would become enshrined in the hearts and minds of all who would wear them. McCrae’s poem was published in Punch Magazine in December of that same year, and the poem later served as inspiration three years later for Moina Michael, an American teacher. Moina Michael made a pledge to always wear a Poppy as a sign of Remembrance.
During a visit to the United States in 1920, a French woman named Madame Guerin learned of the custom. Madame Guerin decided to make and sell poppies to raise money for children in war-torn areas of France. The Great War Veteran’s Association in Canada (our predecessor) officially adopted the poppy as its Flower of Remembrance on July 5, 1921. Today, the Poppy is worn each year during the Remembrance period to honour Canada's Fallen. The Legion also encourages the wearing of a Poppy for the funeral of a Veteran and for any commemorative event honouring Fallen Veterans. It is not inappropriate to wear a Poppy during other times to commemorate Fallen Veterans and it is an individual choice to do so, as long as it’s worn appropriately. Thanks to the millions of Canadians who wear the Legion’s lapel Poppy each November, the little red flower has never died, and the memories of those who fell in battle remain strong.
In Flanders Fields
In Flanders fields the poppies blow
Between the crosses, row on row,
That mark our place; and in the sky
The larks, still bravely singing, fly
Scarce heard amid the guns below.
Between the crosses, row on row,
That mark our place; and in the sky
The larks, still bravely singing, fly
Scarce heard amid the guns below.
We are the Dead. Short days ago
We lived, felt dawn, saw sunset glow,
Loved and were loved, and now we lie
In Flanders fields.
We lived, felt dawn, saw sunset glow,
Loved and were loved, and now we lie
In Flanders fields.
Take up our quarrel with the foe:
To you from failing hands we throw
The torch; be yours to hold it high.
If ye break faith with us who die
We shall not sleep, though poppies grow
In Flanders fields.
To you from failing hands we throw
The torch; be yours to hold it high.
If ye break faith with us who die
We shall not sleep, though poppies grow
In Flanders fields.
Lieutenant-Colonel John McCrae
~ May 3, 1915
~ May 3, 1915
^ For people (Canadians and everyone else) who don't know why poppies are used for Remembrance Day. ^
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