Full history of “O Canada”
Some think of Calixa Lavallée as
an obscure music teacher who improvised a patriotic song in a moment of
inspiration, but the truth is quite different. Known as “Canada’s national
musician”, Calixa Lavallée was asked to compose the music for a poem written by
Adolphe-Basile Routhier. The song was to be performed in honour of the Congrès
national des Canadiens-Français (National Congress of French Canadian), on June
24, 1880, at the same time as the Saint-Jean-Baptiste Day celebrations. Government officials had first
thought of holding a competition for a national hymn, but by January the
committee in charge decided there was not enough time. So the
Lieutenant-Governor of Quebec, the Honourable Théodore Robitaille, commissioned
Judge Routhier to write a hymn and Lavallée to compose the music. Lavallée made
a number of drafts before the song we know today was greeted with enthusiasm by
his musical friends. It is said that in his excitement, Lavallée rushed to show
his music to the Lieutenant‑Governor without even stopping to
sign the manuscript. The first performance took place
on June 24, 1880, at a banquet in the Pavillon des Patineurs, in the City of
Québec. It was a highlight in the “Mosaïque sur des airs populaires canadiens ”
arranged by a prominent composer and bandmaster, Joseph Vézina. Although this
first rendition of “O Canada” – with Routhier's French words – was well
received, it does not seem to have made a lasting impression. Arthur Lavigne, a
Quebec musician and music dealer, published it without copyright but there was
no rush to reprint. Lavallée’s obituary in 1891 does not mention it among his
accomplishments, nor does a biography of Judge Routhier published in 1898.
English Canada probably first heard “O Canada” when schoolchildren sang it for
the Duke and Duchess of Cornwall (later King George V and Queen Mary) when they
toured Canada in 1901. Five years later, the Toronto company Whaley and Royce
published the music with the French text and a translation into English by Dr.
Thomas Bedford Richardson. Around this time, the Mendelssohn Choir used
Richardson’s lyrics in one of their performances, and Judge Routhier and the
French press complimented the author. In 1908, Collier’s Weekly magazine held a
competition to write new English lyrics for “O Canada”. The competition was won
by Mercy E. Powell McCulloch, but her version never took. Since then, many
English versions have been written for “O Canada”. The poet Wilfred Campbell
wrote one, as did Augustus Bridle, a Toronto critic. Some were written for the
1908 Tercentenary of the City of Québec. A version written by Ewing Buchan
became the most popular patriotic song on the West Coast. The most popular
version was written in 1908 by Robert Stanley Weir, a lawyer and Recorder of
the City of Montréal. A slightly modified version of the 1908 poem was
published in an official form for the Diamond Jubilee of Confederation in 1927
and gradually became the most widely accepted and performed version of this
song in English speaking Canada. The French lyrics of 1880 remain unchanged.
Following other minor changes, the first verse of Weir’s poem was proclaimed as
Canada’s national anthem when Parliament passed the National Anthem Act, in
1980: On January 31, 2018, legislation was enacted to change “True patriot love
in all thy sons command” to “True patriot love in all of us command,” ensuring
gender parity. No change was required to
the French version.
Historique de l’« Ô Canada »
Certains voient en Calixa Lavallée
un professeur de musique obscure ayant improvisé un chant patriotique lors d’un
moment d’inspiration, mais la réalité est toute autre. Connu comme étant le «
musicien national du Canada », on demande à Calixa Lavallée de composer la
musique pour aller avec un poème écrit par Adolphe-Basile Routhier. La chanson
devait être interprétée en l’honneur du Congrès national des Canadiens français
le 24 juin 1880, en même temps que les célébrations entourant la
Saint-Jean-Baptiste. Les représentants gouvernementaux veulent d’abord
organiser un concours de composition pour trouver un hymne national, mais en
janvier, le comité responsable décide que le temps est trop court. Par
conséquent, le lieutenant-gouverneur du Québec, l’honorable Théodore
Robitaille, demande au juge Routhier d’écrire un hymne et à Calixa Lavallée de
composer sa musique. Calixa Lavallée écrit plusieurs ébauches avant que la
chanson aujourd’hui connue ne soit accueillie avec enthousiasme par ses amis
mélomanes. La légende veut que Calixa Lavallée, dans son excitation à aller
montrer sa musique au lieutenant-gouverneur, ne se soit même pas arrêté pour
signer le manuscrit. On a joué l’hymne pour la première fois le 24 juin 1880,
lors d’un banquet au Pavillon des patineurs, à Québec. Il s’agissait de la
pièce principale de « Mosaïque sur des airs populaires canadiens », dont Joseph
Vézina, un éminent compositeur et directeur d’harmonie, a fait les
arrangements. Même si la première interprétation de l’« Ô Canada » avec les
paroles en français du juge Routhier a été bien reçue, elle ne semble pas avoir
fait forte impression. Arthur Lavigne, musicien et marchand de musique
québécois, le publia sans droits d’auteur puisque rien ne pressait de rééditer.
L’article nécrologique de Calixa Lavallée n’en fait aucunement mention dans ses
réalisations; même chose dans la biographie du juge Routhier publiée en 1898.
Le Canada anglais a probablement entendu l’« Ô Canada » pour la première fois
lorsque des écoliers l’ont chanté pour le duc et la duchesse de Cornwall
(devenus le roi George V et la reine Marie) lors de leur tournée canadienne en
1901. Cinq ans plus tard, l’entreprise torontoise Whaley and Royce a procédé au
lancement de la chanson avec les paroles françaises et d’une traduction
anglaise du Dr Thomas Bedford Richardson. C’est à cette époque que le chœur
Mendelssohn utilise les paroles de Richardson lors d’une prestation et que le
juge Routhier et la presse francophone complimentent l’auteur. En 1908, le
magazine Collier’s Weekly lance un concours pour trouver de nouvelles paroles à
l’« Ô Canada ». Le vainqueur est Mercy E. Powell McCulloch, mais sa version ne
sera jamais utilisée. Depuis, plusieurs versions anglaises de l’« Ô Canada »
ont été écrites. Le poète Wilfred Campbell en a écrit une, de même que le
critique torontois Augustus Bridle. Certaines versions ont été écrites pour
souligner le tricentenaire de la ville de Québec. Une version d’Ewing Buchan
est devenue la chanson patriotique la plus populaire de la côte Ouest. La
version la plus populaire a été écrite en 1908 par Robert Stanley Weir, avocat
nommé à la fonction de juge pour la ville de Montréal. Une version légèrement
modifiée du poème écrit en 1908 a été publiée officiellement pour le jubilé de
diamant de la Confédération en 1927. Celle-ci est peu à peu devenue la version
la plus connue et la plus interprétée de cette chanson au Canada anglais. Les
paroles en français écrites en 1880 demeurent inchangées. Après d’autres
changements mineurs, le premier vers du poème de Robert Stanley Weir est
proclamé hymne national du Canada lorsque la Loi sur l’hymne national est
adoptée en 1980. Le 31 janvier 2018, un projet de loi a été adopté pour
remplacer « true patriot love in all thy sons command », par « true patriot
love in all of us command », afin d'assurer la parité entre les sexes. Aucun
changement n’a été nécessaire à la version française.
https://www.canada.ca/en/canadian-heritage/services/anthems-canada/history-o-canada.html
https://www.canada.ca/fr/patrimoine-canadien/services/hymnes-canada/historique-o-canada.html
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