VE-Day (Victory in Europe)
(V-E Day in Toronto - May 1945)
Victory in Europe — the official
end of the fighting in Europe in the Second World War — was celebrated on 8 May
1945, after Germany's unconditional surrender. In cities and towns across
Canada, a war-weary nation expressed its joy and relief at the news. In
Halifax, the celebrations erupted into looting and rioting. The war was not
over, as conflict with Japan continued.
Ready for Peace: Canadians had been at war since September
1939. Over the course of the Second World War, the country's economy had been
transformed, a generation of young men had been mobilized to defeat the Axis
powers, and since 1942 a debate over conscription had divided both Canadians
and the government of Prime Minister William Lyon Mackenzie King. By the spring of 1945, Canadians had waged
war against a relentless enemy on the North Atlantic, at Dieppe, Hong Kong and
Normandy, in the air over Germany, and most recently, in the Netherlands and
the Rhineland. More than a million Canadians had served in the armed forces —
42,000 had been killed and tens of thousands more were wounded or awaiting
liberation in prisoner of war camps. The
country was in an expectant mood — eager for victory and ready for peace.
Surrender Reports : Two early reports of a German surrender had
primed people for celebration. The first, on 28 April, was erroneous; the
second, on the morning of 7 May, was merely premature. The military surrender agreement for the
German forces was signed in Rheims, France, at 2:41 a.m. local time on 7 May
1945 by Colonel General Gustav Jodl, the German army's chief of staff;
Lieutenant-General Walter Bedell Smith, chief of staff for the Supreme Allied
Commander General Dwight D. Eisenhower; General Ivan Susloparov for the Soviet
Union; and General François Sevez for France. Allied headquarters ordered the
news to be withheld for 24 hours, although Germany announced the
surrender. A week earlier, Adolf Hitler
had committed suicide in his Berlin bunker.
"A Good Day" : Mackenzie King, who was in San Francisco on
7 May attending the founding conference of the United Nations, wrote in his
diary: "This has been a good day — a happy day [...] one in which the
burden has been greatly lightened from the knowledge that Nazi militarism has,
at last, been destroyed." In a radio address the next day, Mackenzie King
told Canadians, "You have helped to rid the world of a great
scourge." The celebrating started
across North America on 7 May, but subsided when people learned it had not been
confirmed. When confirmation did come at 9 a.m. EDT on 8 May, celebrations
resumed, in many places even more fervently than the day before.
Celebration : Among the first Canadians to celebrate were
the sailors on naval and merchant ships on the Atlantic, and soldiers and
airmen based in Europe. Their long ordeal would soon be coming to an end,
although many would still be tasked with providing security to occupied
Germany, and bringing aid to the Netherlands, where the Dutch were desperate
for emergency food and medical supplies distributed by Canadian forces. Across
the Netherlands, Canadians were cheered and welcomed as heroes. At home in
Canada, massive crowds filled city streets. There were parades, band concerts,
tickertape dropped from the sky by aircraft, and spontaneous singing, dancing
and exuberance. Offices, stores and some factories closed for the day, while
other factories remained open, churning out war material for the ongoing
battles in the Pacific. Canadian students
also left their classrooms to take part in the festivities, or to attend
special religious services of thanksgiving. In towns and cities and rural
villages there were prayers and tears of relief, as well as music, happy
shouting and, for the most part, good-natured partying. "The silencing of the guns in
Europe," said The Globe and Mail, "brought release from bondage of
the spirit."
Halifax Riots: Many cities had prepared for the surrender
announcement by ordering that liquor stores and drinking establishments be
closed when the announcement came. In Halifax and Dartmouth, however, the
celebrating got out of hand, resulting in the VE-Day riots. Widespread looting,
violence and vandalism were seen in both cities, which were equally exhausted
by their wartime role. The events marred an otherwise joyful day for most
Canadians.
Legacy : Canada's third war in less than half a
century was nearing its end. The atomic bomb and victory against the Japanese
in the Pacific were only four months away. Meanwhile, a new role awaited Canada
— as a middle power of the NATO alliance in the coming Cold War.
Jour de la Victoire (en Europe)
La Victoire en Europe — et la fin
officielle des combats qui s’y sont déroulés dans le cadre de la Deuxième
Guerre mondiale — est célébrée le 8 mai 1945, après la capitulation sans
condition de l’Allemagne. La Victoire en
Europe — et la fin officielle des combats qui s’y sont déroulés dans le cadre
de la Deuxième Guerre mondiale — est célébrée le 8 mai 1945, après la
capitulation sans condition de l’Allemagne. Partout au Canada, dans les villes
et les villages, une nation épuisée par la guerre exprime sa joie et son
soulagement en apprenant la nouvelle. À Halifax, les célébrations dégénèrent en
pillages et en émeutes. Mais la guerre n’est pas complètement terminée puisque
le Japon n’a pas jeté les armes.
Prêt pour la paix: Les Canadiens sont en guerre depuis
septembre 1939. Tout au long de la Deuxième Guerre mondiale, l’économie du pays
s’est transformée et toute une génération de jeunes hommes a été mobilisée pour
parvenir à battre les puissances de l’Axe. Depuis 1942, le débat sur la
conscription divise par ailleurs les Canadiens et le gouvernement du premier
ministre William Lyon Mackenzie King. Au
printemps 1945, les Canadiens se sont déjà engagés sur plusieurs théâtres de
guerre, contre un ennemi qui oppose une résistance acharnée dans l’Atlantique
Nord, à Dieppe, à Hong Kong et en Normandie, dans les airs au-dessus de
l’Allemagne, et très récemment, aux Pays-Bas et dans la vallée du Rhin. Sur
plus d’un million de Canadiens qui serviront au sein des forces armées, 42 000
seront tués et des dizaines de milliers seront blessés ou attendront la
libération comme prisonniers dans des camps de travail. Le pays était dans l’attente, espérant la
victoire, prêt pour la paix.
Les rapports de
capitulation: Deux rapports faisant
état très tôt de la capitulation des Allemands ont préparé les gens aux
célébrations. Le premier, publié le 28 avril, est erroné. Le second, publié
dans la matinée du 7 mai, n’est que prématuré.
L’acte de capitulation militaire des forces allemandes est signé à
Reims, en France, à 2 h 41, heure locale, le 7 mai 1945, par le général-colonel
Gustav Jodl, chef d’état-major de l’armée allemande, le lieutenant-général
Walter Bedell Smith, chef d’état-major pour le Commandant suprême des forces
alliées, Dwight D. Eisenhower, le général Ivan Susloparov pour l’Union
soviétique et le général François Sevez pour la France. L’état-major allié
impose un délai de 24 heures avant la diffusion de la nouvelle, bien que de son
côté, l’Allemagne annonce immédiatement sa capitulation. Une semaine auparavant, Adolf Hitler s’est
suicidé dans son bunker, à Berlin.
« Une bonne journée »: Mackenzie King, qui est à San Francisco le
7 mai pour assister à la conférence de fondation des Nations Unies, écrit dans
son journal : « La journée d’aujourd’hui a été bonne — heureuse [...], mais
elle a surtout considérablement réduit notre fardeau, car elle a apporté la
nouvelle que le militarisme nazi avait enfin été détruit. » Dans un discours
radiodiffusé le lendemain, Mackenzie King déclare aux Canadiens : « vous avez
aidé le monde à se débarrasser d’une grande plaie ». Les célébrations débutent donc le 7 mai
partout en Amérique du Nord, mais elles diminuent d’intensité lorsqu’on apprend
que la capitulation n’a pas encore été confirmée. Lorsque la confirmation
arrive enfin le 8 mai, à 9 h (HAE), les festivités reprennent et, à bien des
endroits, avec encore plus de ferveur que la veille.
Célébrations: Les premiers Canadiens a célébré la nouvelle
sont entre autres les marins basés à bord des navires de guerre et des navires
marchands dans l’Atlantique ainsi que les soldats et les aviateurs basés en
Europe. Leurs terribles épreuves allaient finalement prendre fin même si un
grand nombre d’entre eux allaient être chargés de sécuriser l’Allemagne occupée
et d’aider les Pays-Bas, où les Hollandais attendent avec impatience les
ravitaillements en nourriture et en produits médicaux distribués par les forces
canadiennes. Partout aux Pays-Bas, les Canadiens sont d’ailleurs acclamés et
accueillis en héros. Au pays, au Canada,
des foules immenses envahissent les rues. Il y a des parades, des concerts de
musique, des banderoles lâchées du ciel par des avions tandis que les gens se
livrent à des chants, des danses et de nombreux actes exubérants spontanés. Les
bureaux, les magasins et certaines usines ferment ce jour-là tandis que
d’autres manufactures continuent à fabriquer du matériel de guerre pour les
fronts encore actifs dans le Pacifique.
Les étudiants canadiens quittent eux aussi leur salle de classe pour
participer aux festivités ou pour se rendre à un des services religieux
d’action de grâce. Dans les villes et les villages, les prières succèdent aux
larmes de soulagement, et on entend partout de la musique, des cris de joie et,
la plupart du temps, c’est l’atmosphère d’une joyeuse fête qui domine. « Le silence des armes en Europe, écrit le
The Globe and Mail, nous libère des liens qui étouffaient nos âmes ».
Émeutes d’Halifax: De nombreuses villes s’étaient préparées à
l’annonce de la capitulation en ordonnant que les magasins d’alcool et les
débits de boisson soient fermés lors de la diffusion de la nouvelle. À Halifax
et à Dartmouth, les célébrations finissent quand même par dégénérer et donnent
lieu aux émeutes du jour de la Victoire. Des scènes de pillage, de violence et
de vandalisme à grande échelle sont observées dans les deux villes dont les
habitants ont été épuisés par l’effort de guerre. Ces événements viennent
ternir une journée qui s’est néanmoins passée dans l’allégresse pour la
majorité des Canadiens.
Héritage: La troisième guerre à laquelle participe le
Canada en moins de cinquante ans approche de son épilogue. Dans quatre mois
seulement, la bombe atomique va être larguée et les Japonais vaincus dans le
Pacifique. Un nouveau rôle attend alors le Canada, celui de puissance moyenne
au sein de l’alliance de l’OTAN dans le contexte naissant de la guerre froide.
https://www.thecanadianencyclopedia.ca/en/article/ve-day-victory-in-europe
https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/le-jour-v-comme-victoire-en-europe
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